Revista do Programa de Pós-Graduação em Direito

ANALYSIS OF THE NEED TO IMPLEMENT PUBLIC POLICIES TO GUARANTEE ACCESS TO JUSTICE AND PERSONALITY RIGHTS

2023-11-22T07:21:36+00:00

The Brazilian legal system is made up of several constitutional and infra-constitutional rules, especially regarding the protection of human beings. The objective of this research is to analyze the need to implement public policies so that fundamental rights and personality rights are guaranteed. Using the deductive method and historical, bibliographical and documentary methodology, it analyzes various scientific works and articles, and internal legislation on fundamental rights, especially access to justice, and personality rights. The conclusion is that, although many fundamental and personality rights are legitimized in the country's legal system, their simple legal provision is not enough, which is why public authorities are required to implement public policies that allow them to be fully guaranteed to each and every citizen.

CLIMATE JUSTICE: THE SIGNIFICANCE OF INDIGENOUS PEOPLES OF THE LEGAL AMAZON FOR GLOBAL CLIMATE BALANCE

2024-09-19T10:10:39+00:00

Este artigo aborda a interseção entre a justiça climática e os direitos humanos dos povos indígenas, sob a perspectiva da Amazônia legal, destacando essa região por ser globalmente crucial em termos ambientais, socioeconômicos e culturais, vez que desempenha um papel fundamental na busca por soluções equitativas e sustentáveis para os desafios climáticos hodiernos. O presente estudo tem por objetivo, portanto, analisar a relação entre as mudanças climáticas de origem antrópica e a violação dos direitos humanos dos povos indígenas da região amazônica, com especial destaque ao papel desses povos na preservação da floresta e no equilíbrio do clima. A problemática consiste em saber de que forma o movimento da justiça climática contribui para a efetiva proteção dos direitos humanos desse povo. Utilizou-se do método dedutivo por meio da pesquisa bibliográfica e documental para desenvolver a temática. Como resultado final, este artigo destaca a importância da Amazônia para o equilíbrio do clima, bem como a relevância da justiça climática para a concretização de medidas que auxiliem na proteção dos direitos humanos dos povos indígenas, reduzindo, assim, as vulnerabilidades agravadas em decorrência das mudanças climáticas extremas oriundas principalmente de ações antropogênicas.

THE INSUFFICIENCY OF THE AGE CRITERION IN ESTABLISHING IMPUTABILITY

2024-12-12T11:52:40+00:00

The article examines the inadequacy of age as a criterion for defining criminal responsibility in Brazil, especially in cases involving sexual offenses, arguing that the relationship between age, discernment, and criminal liability involves more complexity than the current legal standards suggest. Based on the legal concept of imputability, the study considers biopsychological and social factors and employs a dialectical approach to analyze both legislation and judicial decisions, highlighting inconsistencies in the existing criteria. In this context, it demonstrates that Brazilian law, by relying solely on age, overlooks important nuances of human development, which undermines adequate protection for minors in cases of sexual violence. Specifically, it is observed that legal interpretations often tend to downplay the severity of sexual violence, treating it leniently when adolescents are involved. Thus, the study suggests that a revision of the legal framework is necessary to include not only age but also cognitive capacity and social context, ensuring that legal protection is effective and aligned with real-world complexities. Consequently, the conclusion reinforces the need for a more comprehensive and protective normative model that considers youth vulnerability holistically and promotes consistent application of the law.

The Rights of the Victim and Their Role in Criminal Investigation

2025-06-14T07:57:56+00:00

This article addresses the “discovery of the crime victim” movement, promoted by Victimology and restorative justice. It deals with the problem regarding the legitimacy of the victim or his legal representative to supervise and actively participate in the criminal investigation. It aims to clarify how the victim's defender can intervene in the police investigation. It concludes that the participation of the victim or tear legal representative in the criminal investigation can be a factor in improving its quality and that this intervention must be regulated by law. Aspects of Defensive Investigation Conducted by the Crime Victim. The article is based on a literature review and the application of a hypothetical-deductive method

Português

2025-06-21T00:59:58+00:00

This article aims to analyze the Superior Court of Justice's (STJ) jurisprudential trend regarding the interpretation of Article 54 of Law No. 9.605/1998 in light of the principles that guide the normativity and interpretation of criminal law. Specialized literature suggests that the protection of the environment as a diffuse right—ensuring a healthy and balanced environment for future generations—justifies interpreting Article 54, which addresses the crime of pollution, as an offense of abstract endangerment. The STJ's jurisprudence appears to adopt this perspective. By considering it an offense of abstract endangerment, the mere violation of an administrative rule qualifying an act as pollution may suffice to establish criminal liability, regardless of the absence of disvalue in the result concerning potential risks to human health. It is argued that the minimum degree of harmfulness required by the criminal type must be considered for the crime to be realized, necessitating a concrete assessment of the conduct's impact on human health.

L’ENJEU ALIMENTAIRE DANS L’ACCORD UE-MERCOSUL: UN POINT DE VUE EUROPÉEN

2025-03-20T17:19:23+00:00

Après l’accord de principe du 28 juin 2019, la Commission européenne a publié, de façon numériquement plus accessible, « compte tenu de l’intérêt croissant du public pour les négociations », comme elle le reconnaît elle-même, les différents éléments de la partie commerciale du futur accord.[1] Les simples fiches d’information ne permettent pas de faire une analyse critique, puisqu’elles sont très synthétiques et tournées vers la justification des termes de l’accord. Parmi les différents éléments, destinés à devenir les chapitres du futur accord, plusieurs permettent d’apprécier l’enjeu alimentaire mais encore faut-il les rapprocher et les croiser, pas moins de sept chapitres : Commerce des marchandises et son annexe X Commerce des vins et spiritueux, Douanes et facilitation des échanges, Mesures SPS, Dialogues, Propriété intellectuelle et ses annexes, Commerce et développement durable, Règlement des différends.

Ce secteur a toujours été la pomme de discorde entre les deux marchés. Secteur de spécialisation et d’exportation côté Mercosul, secteur protégé côté Union européenne/UE. L’accord de l’OMC sur l’agriculture en 1995 a cependant contraint l’UE à faire céder ses barrières tarifaires, mais celle-ci n’a pas abandonné ses producteurs ni bradé son patrimoine alimentaire.

En réalité, si l’on regarde les différends commerciaux à l’OMC, on peut dire qu’il n’existe pas de guerre commerciale entre les deux. Peu de différends (surtout sur les subventions européennes), la moitié d’entre eux se réglant au stade des consultations ; ils concernent toutefois des produits emblématiques : poulet et café brésiliens, vins et OGM argentins.[2]

En effet, les principales exportations du Mercosul vers l'UE sont des produits agricoles ou alimentaires, quand les exportations de l'UE vers le Mercosur sont principalement des machines et des produits chimiques et pharmaceutiques. Les produits agricoles et agro-alimentaires ne représentent que 5% des exportations européennes vers le Mercosur.[3] La formule « cows versus cars » résume de façon caricaturale l’enjeu de l’accord. Si l’on considère l’enjeu alimentaire, on est tenté par la formule « viande contre produits laitiers ».

Or, cows et cars sont aussi deux sources comparées du changement climatique, qui conduisent à mettre en perspective le libre-échange avec d’autres enjeux, de même que la viande et le lait, échangés sur de si longues distances à partir d’espaces juridiques différents, nous questionnent sur les caractéristiques de ce que nous mangeons. La dimension quantitative du commerce se double d’une dimension qualitative incarnée par les normes, notamment les normes sanitaires et phytosanitaires, qui ne sont qu’un noyau à l’intérieur de toutes les normes susceptibles d’interférer avec l’échange commercial (normes environnementales, normes sociales, normes patrimoniales…). Le concept de norme ne doit pas faire illusion ; les normes ne constituent pas un ensemble homogène et cohérent, loin de là. Quand la Commission assure, dans son accord de principe, que les normes SPS sont non négociables, l’enjeu devient alors celui de la bonne connaissance de la définition de ces normes par rapport à toutes les autres !

L’enjeu se glisse dans les délimitations de ce qui est non négociable par rapport à ce qui est négociable. L’enjeu alimentaire devient un enjeu normatif, qui fait écho à la stratégie de l’UE pour devenir un leader mondial par sa capacité à imposer les normes de la transition vers des systèmes alimentaires durables[4].

L’accord UE-Mercosul répond-il à cette ambition ? Les deux parties ont négocié des normes qui introduisent dans le libre-échange, valeur partagée, une préoccupation patrimoniale dans le domaine de l’alimentation, identité et qualité en étant les deux critères juridiques structurants[5]. Ainsi, le libre-échange parvient à intégrer la notion de patrimoine alimentaire selon l’origine des produits et la recherche de la qualité de l’alimentation par le respect des normes sanitaires, environnementales et sociales. Mais l’originalité de l’accord sur le premier point est limitée par toutes sortes de clauses et la portée de l’accord sur le second point est conditionnée par une approche des normes, qui ne peut être que source de quiproquo entre les parties.

Les deux grands compromis, d’une part, entre libre circulation des marchandises et reconnaissance du patrimoine alimentaire selon l’origine, d’autre part, entre sécurité sanitaire (non négociable) et « libre disposition » des ressources environnementales et sociétales mondiales (par des exigences faibles pas encore reliées au commerce), relativisent beaucoup la capacité de l’UE à diffuser ses valeurs par le commerce.

[1] https://policy.trade.ec.europa.eu/eu-trade-relationships-country-and-region/countries-and-regions/mercosur/eu-mercosur-agreement/agreement-principle_en

[2] Voir annexe 1 Etat des différends à l’OMC, Europe, Mercosul, Alimentation

[3]https://ec.europa.eu/trade/policy/countries-and-regions/regions/mercosur/ (base de 27 Etats Membres)

[4] Voir la Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions, Une stratégie de la ferme à la table pour un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l'environnement, 20 mai 2020, COM/2020/381 final

[5] Hannequart Isabelle (dir.), Les lois de la table, Table des Hommes, PUFR, 2019, p. 23